La vidéo dure 3:20, voici un résumé (pas de moi)
Les féministes ne nous voient pas comme des monstres en rut violant tout ce qui bouge devant notre passage.
Il n’incrimine pas tous les hommes d’être des violeurs.
Il fait passer le message que tous les types d’homme - âge, csp, origines ethniques et de classes and co - ont participé, participent et participeront à la chose et spécifiquement à ce multi viol.
Il nous dit aussi que quand bien même nous n’ayons violé personne, nous sommes structurellement conditionné par une société encore patriarcale de pouvoir bénéficier de toutes sortes de “facilité”/“opportunité” et que nous avons encore trop malheureusement notre mot à dire plutôt que de s’effacer et de laisser les potentielles victimes (la moitié de la population) s’exprimer s’en toujours ramener la chose à l’individu que nous sommes.
En bref ça parle plus de “privilège” masculin que d’autres choses pour la deuxième partie.
J’ai trouvé l’argumentation très faible alors que justement j’essaye de comprendre pourquoi cette généralisation abusive et insultante est tellement répandue. Dommage
“tout les hommes” ne veut pas dire “chaque homme”. C’est la distinction entre le groupe et les individus. C’est de la sociologie. Spécifiquement ici, il s’agit du fait qu’il n’y a pas de sociologie spécifique des violeurs en dehors du fait qu’ils sont des hommes. Le fait qu’ils soient des hommes est le seul point commun entre eux.
“Tous les hommes violent” veut dire exactement la même chose que “chaque homme viloe”, ça ne donne d’ailleurs aucune indication sur la proportion de violeurs qui sont des hommes… Si je te dis que j’ai mangé toutes les carottes, ça signifie bien qu’il n’en reste pas une seule, et tu n’as pas la moindre idée du nombre de patates que j’ai mangé.
"Tous les hommes parce que même ceux qui seraient éventuellement innocents dans un monde où on les conditionne pour qu’ils le soient pas, ils arrivent quand même encore à attirer la lumière sur eux en venant le chanter sur les toits quand des sujets sont publiquement abordés comme étant problématique et ce par celles qui les subissent directement.
Quand tu viens ramener le sujet à toi en tant qu’individu alors que ce qui est abordé relève de catégories sociales et d’organisation de la société, tu invisibilises la parole de celles qui passent leur temps à essayer de t’expliquer qu’on les écoute pas.
Quand tu viens dire “Not All Men” quand bien même t’en faisais effectivement pas partie, et ben par cet acte précis tu participes à cette individualisation, et tu t’inclus de fait dans ce dont tu cherches justement à t’exclure"
Je remarque que c’est ton premier commentaire sur une communauté Jlai.lu depuis la création de ton compte il y a 7 mois. De tous les sujets qu’on a abordés, la politique, la technologie, l’environnement, l’actualité internationale en sept mois, de tous ceux-là, tu as choisi de venir t’exprimer sur ce sujet précis.
“tout les hommes” ne veut pas dire “chaque homme”. C’est la distinction entre le groupe et les individus. C’est de la sociologie. Spécifiquement ici, il s’agit du fait qu’il n’y a pas de sociologie spécifique des violeurs en dehors du fait qu’ils sont des hommes. Le fait qu’ils soient des hommes est le seul point commun entre eux.
Prenons ton raisonnement pour le genre opposé.
https://www.rtbf.be/article/20-des-femmes-seraient-venales-et-preferent-l-argent-au-sexe-10409061
20% des femmes seraient vénales. Si l’on se concentre sur ces 20%, il n’y a pas d’autre point commun en dehors du fait que ce sont des femmes. Donc ce serait OK de dire “toutes les femmes sont vénales” ? Et de dire à celles qui viennent répondre “non, pas toutes” qu’elles peuvent aller la fermer ?
Vit-on dans une société dominée par les femmes?
Je renvoie au rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes, mais vouloir comparer les deux situations, ça n’a juste rien à voir.
Plus les situations sexistes sont « ordinaires » ou concernent le monde du travail, plus l’écart se creuse : 88 % des femmes perçoivent un problème face à la situation d’un employeur qui embauche un homme plutôt qu’une femme à compétences égales contre seulement 64 % des hommes (un écart de 24 points observé). 78 % des femmes perçoivent un problème face à la situation d’un homme qui commente la tenue vestimentaire d’une femme contre 60 % des hommes (un écart de 18 points observé).
29 % pensent « que les hommes sont plus performants dans les carrières scientifiques » (11 % en moyenne)
28 % que « les hommes sont davantage faits pour être patrons » (10 % en moyenne)
les femmes sont toujours autant nombreuses à déclarer avoir déjà personnellement vécu une situation sexiste : c’est le cas de quasiment 9 femmes sur 10 (86 %).
74 % des femmes déclarent n’avoir jamais envisagé d’études supérieures ou un métier dans le domaine technique ou scientifique, une proportion qui n’est que de 41 % pour les hommes (soit un écart de 33 points)
Cette différenciation primaire va déterminer les possibles pour le développement et les choix respectifs des garçons et des filles, les activités qu’ils et elles investissent et les orientations, notamment professionnelles, qu’ils et elles prennent34. Surtout, elle va avoir des conséquences en termes d’inégalités professionnelles structurelles : en dépit d’une meilleure réussite des filles à l’école (en termes de durée moyenne des études, de niveau moyen des diplômes, de taux de réussite aux examens), elles sont toujours sous‑représentées dans les filières prestigieuses et porteuses d’emploi, en particulier les sciences dures, dont le numérique.
C’est vraiment si répandu que ça ? J’avais l’impression que l’on en parlait que dans les milieux misandres et lors de certaines paniques réactionnaires
Voilà des sources écrites si tu préfères
Procès Mazan : Not all men, vraiment ?
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-debat/proces-mazan-not-all-men-vraiment-5425734
Dans ce contexte, le hashtag #NotAllMen (#pastousleshommes), brandi par des hommes qui se défendent d’être des agresseurs, peut apparaître comme une fuite en avant.
https://www.la-croix.com/a-vif/proces-des-viols-de-mazan-allunited-20240912
Le hashtag #NotAllMen refait surface avec force suite à la stratégie de défense des agresseurs présumés de Gisèle Pelicot, constate Noelia Ramírez dans un article d’opinion pour El País.
Je ne parlais pas de #NotAllMen, je parlais bien de “tous les hommes”. La distinction est importante car le premier est souvent associé à des mouvements en réaction au deuxième, qui le précède.
Donc ma question est clairement : pourquoi certains militants se permettent d’utiliser l’expression “tous les hommes” pour y associer des caractéristiques abusives ?
https://www.comprendrelefeminisme.fr/not-all-men/
Au passage, remarque intéressante sur cette page
Petit point contradiction masculine: Pourquoi les hommes qui brandissent le Not All Men sont les mêmes que ceux qui veulent nous raccompagner le soir parce que se promener seule dans la rue est dangereux pour une femme? Not All Men… Quand ça les arrange?
Parce que c’est un phénomène généralisé. Feminicides, recul des droits à IVG, remarques sexistes, charge mentale, inégalité salariale…
Je suis désolé mais ça n’a pas de lien avec le #AllMen. C’est plus un #AllWomen victimes que tous les hommes sont agresseurs.
Où as-tu vu quelqu’un parler de #AllMen? J’ai toujours vu #NotAllMen, pas #AllMen