La vidéo dure 3:20, voici un résumé (pas de moi)
Les féministes ne nous voient pas comme des monstres en rut violant tout ce qui bouge devant notre passage.
Il n’incrimine pas tous les hommes d’être des violeurs.
Il fait passer le message que tous les types d’homme - âge, csp, origines ethniques et de classes and co - ont participé, participent et participeront à la chose et spécifiquement à ce multi viol.
Il nous dit aussi que quand bien même nous n’ayons violé personne, nous sommes structurellement conditionné par une société encore patriarcale de pouvoir bénéficier de toutes sortes de “facilité”/“opportunité” et que nous avons encore trop malheureusement notre mot à dire plutôt que de s’effacer et de laisser les potentielles victimes (la moitié de la population) s’exprimer s’en toujours ramener la chose à l’individu que nous sommes.
En bref ça parle plus de “privilège” masculin que d’autres choses pour la deuxième partie.
Je suis désolé mais ça n’a pas de lien avec le #AllMen. C’est plus un #AllWomen victimes que tous les hommes sont agresseurs.
Où as-tu vu quelqu’un parler de #AllMen? J’ai toujours vu #NotAllMen, pas #AllMen
De ta vidéo :
All men parce que qu’ils le veuillent ou non, tous les hommes bénéficient de la culture du viol qui consiste à systématiquement remettre en doute la parole des victimes et à relativiser la responsabilité des coupables en leur trouvant tout un tas d’excuses.
Est ce qu’en intervenant, tu minimiserais pas le constat de la violence de la violences sur les femmes ? Ne t’inscrit tu pas finalement dans ce que la vidéo met en lumière ?
La parole des victimes n’est pas mise en doute?
Violences sexuelles : 86 % de classements sans suite
La culture du viol, profondément ancrée dans notre société, bénéficie aux hommes—pas juste aux violeurs—et opprime les femmes—pas juste les victimes.
Sont des manifestations de la culture du viol, notamment, le fait de blâmer des victimes pour les violences subies, les pratiques sexistes dissuadant les dénonciations de viol, la glorification ou la déresponsabilisation des agresseurs, les doubles standards dans le contrôle du corps, de l’habillement et de la sexualité des femmes, et la glamourisation des violences sexuelles dans les films et la musique populaire.
En droit, plus spécifiquement, on peut penser à ces exemples de la culture du viol :
Les femmes qui dénoncent une agression sexuelle vivent souvent du « salopage » (« slut shaming ») ; la police, les avocat·es ou les juges peuvent leur reprocher d’être « trop sexuelles » et d’avoir provoqué l’agression2.
Notre droit a historiquement perpétué des mythes entourant le viol, notamment ceux selon lesquels une femme sexuellement active est plus encline à consentir à un acte sexuel et moins crédible ; une femme qui ne dénonce pas son agresseur immédiatement après l’agression est peu crédible ; une femme qui ne résiste pas à l’agression y a sûrement consenti ; et une femme en thérapie est plus susceptible de mentir3. De tels mythes sur le viol persistent dans la pratique du droit criminel, bien que la Cour suprême les ait condamnés à plusieurs reprises4.
Dans la plupart des pays, le viol est défini comme un rapport sexuel sans consentement et par la force. Les violeurs ne peuvent être condamnés pour des rapports sexuels non consentis lorsqu’ils n’ont pas été « assez » violents5.