- Bouffer de la merde à des heures indus
- faire de la moto
- ne rien foutre quand je veux
- la liberté totale
Je ne me l’autorise pas parce qu’on me l’interdisait, plutôt malgré, mais :
Lire quand je n’arrive pas à dormir.
Quand j’étais enfant, dès la fin de l’école primaire, j’ai été très insomniaque. Vu que c’est super ennuyeux de passer des heures allongé, conscient, sans rien faire, j’avais le réflexe d’allumer ma petite lumière, de prendre un bouquin et de lire un moment pour me changer les idées. Mes parents ont décidé que je faisais exprès de ne pas dormir et m’ont formellement interdit de lire la nuit. Quand je me faisais prendre, ils m’engueulaient. Je continuais à le faire régulièrement, mais en me cachant et en culpabilisant à mort, et pour couronner le tout j’étais angoissée chaque soir à l’idée d’aller me coucher, parce que je savais que j’allais être coincée des heures dans mon lit sans rien pouvoir faire d’autre que de penser au temps qui passait et à quel point j’allais manquer de sommeil. Ça a duré des années et des années.
Quand je suis devenue adulte et ai obtenu ma liberté, j’ai décidé de quitter mon lit quand je mets trop de temps à m’endormir, de me faire une bonne tisane, de m’asseoir, et de bouquiner jusqu’à ce que je sente le sommeil poindre le bout de son nez. Les nuits où je sentais que ça ne venait vraiment pas, je faisais une petite balade dans le quartier, en profitant du calme des rues. Et là, comme par magie, je n’ai plus eu d’insomnies que très occasionnellement et ai même trouvé une excellente hygiène de sommeil.
On a eu une enfance similaire à ce que je vois ! Je fais pareil, sans la tisane. Ça doit être encore plus apaisant, faudrait que j’essaie.
C’est la première fois que quelqu’un me dit avoir vécu la même chose dans son enfance ! J’espère que tu arrives à dormir correctement, maintenant.
Ça va peut-être paraitre exagéré, mais la routine de sommeil que je me suis construite adulte est une des rares choses dont je suis fière dans ma vie.
Sauter des repas quand j’ai pas faim. Incroyable d’avoir attendu aussi longtemps pour échapper à ce conditionnement
Pouvoir chiller sans culpabiliser.
Quand j’étais gosse, mes parents voulaient toujours qu’on fasse full activités (sport, musique, etc.) le samedi, du coup le dimanche j’étais rincé et je ne profitais pas vraiment. Ca a duré jusqu’à mon adolescence, et après avec les études le week-end c’était surtout pour se remettre de la semaine.
Depuis que je suis adulte, si je veux passer un samedi à chill, c’est chill.
Je pense surtout que c’était un pretexte pour les parents d’avoir du temps pour eux et que tu sois bien fatigué 😅
Me balader la nuit. C’est vraiment cool les rues vides, le froid, le silence. J’aime ce petit monde, c’est différent, doux. Je regrette de ne pas etre un animal nocturne. ☺️
Jouer aux jeux vidéo et binger une série jusqu’à pas d’heure. Ça, c’est vraiment bien, et maintenant, quand je vois mes parents ba iels font pareil et n’appliquent pas leur propre conseil 😋