Morgane Tual : Après vingt ans de domination des grands réseaux sociaux, nos usages du Web ont changé. Les internautes se réfugient dans des cocons privés, reléguant les grandes plateformes à des lieux de divertissement plus que de conversation, où peine à subsister une culture commune.
L’état des lieux est assez juste, mais je déplore également le ton décliniste de l’article.
C’est comme les articles sur les catastrophes climatiques qui ne rappellent pas que des perspectives existent et qu’il est urgent d’agir.
Ce type de papier attise le désespoir :
- désespérant pour les personnes qui n’y connaissent pas grand chose parce qu’elles ne voient pas comment faire autrement que continuer comme avant,
- désespérant pour les personnes qui se démènent pour que ça change, à qui on semble dire que c’est peine perdue et que cela ne vaut même pas la peine de parler d’elles.